Vente publique : collection d’une numismate – 12 avril 2025 – Louviers

Cette collection est représentative d’une numismatique souvent peu connue, celle qui va de la période mérovingienne à la fin du XIIIe siècle. Ce domaine de collection reste encore assez mystérieux puisque l’on y trouve toujours un certain nombre de monnaies inédites.

  • Samedi 12 avril 2025 – Hôtel des ventes de Louviers – 28 rue Pierre Mendès France – 27400 Louviers
  • Collection d’une numismate : monnaies gauloises, monnaies mérovingiennes, carolingiennes, capétiennes, féodales, royales et étrangères, médailles et lots
  • Commissaire-priseur : Prunier Auction Tél : 33 (0)2 32 40 22 30 – Fax : 33 (0)2 32 25 15 05 – Mail : jeprunier@prunierauction.com
  • Les monnaies sont visibles à l’étude du commissaire-priseur sur rendez-vous
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Cet ensemble de monnaies féodales fait preuve d’une autre originalité puisque la personne qui l’a constitué est une femme : fait extrêmement rare dans cet univers presque exclusivement masculin, sans raison explicable d’ailleurs, puisque la numismatique est avant tout la passion de l’histoire !

Cet ensemble commence avec quelques monnaies mérovingiennes, ces tremisses sont au départ un monnayage d’imitation des triens romains et par là même un témoignage historiquement intéressant du basculement d’une civilisation vers une autre.

 En 751, la dynastie carolingienne succède au dernier roi mérovingien et l’or disparaît pour quelques siècles d’Occident. Le monnayage carolingien est monométallique, en argent. La collection présente quelques deniers de Charlemagne, de Carloman, de Louis le Pieux… puis les féodaux imitent à leur tour ces deniers. En ces temps de pouvoir morcelé, toutes les régions frappent alors deniers et oboles, pour le plus grand bonheur des amateurs de régionalisme. Il faudra attendre le XIIIe siècle pour voir l’or réapparaître en Occident.

Cette collection est la création – toute collection est une création – d’une femme particulièrement érudite, qui, par sa constance dans le choix d’une thématique assez rare, a su constituer un ensemble hors du commun pour cette période. Certaines étiquettes portent encore la mention « offerte par mon père », ce qui lui confère un aspect très touchant.