L’histoire des activités syndicales du cabinet Bourgey numismatique commence avec Émile Bourgey qui fut l’un des vingt-huit membres fondateurs de l’Association Internationale des Numismates Professionnels (A.I.N.P.) en 1951. Secrétaire général de l’association en 1965, il organise le congrès de Paris afin d’étudier les faux ; c’est sous sa présidence, en 1975, que l’association crée l’International Bureau for the Suppression of Counterfeit Coins (I.B.S.C.C.). Aujourd’hui, l’A.I.N.P. compte 116 firmes dans 23 pays !
En 1943, Émile Bourgey entre à la Chambre syndicale des Négociants en objets d’art, tableaux et curiosité qui existe depuis 1901 et qui devient en 1949 le Syndicat national des antiquaires, négociants en objets d’art, tableaux anciens et modernes, actuel SNA. Membre du conseil en 1957, il en devient le Secrétaire général en 1961 et le vice-président en 1976. Dès 1956, il est l’un des créateurs de la Biennale des Antiquaires. Depuis sa création, le rôle du syndicat a pour but d’être un interlocuteur vis-à-vis des pouvoirs publics et de promouvoir la profession d’antiquaire, notamment par le biais de cette prestigieuse manifestation du marché de l’art.
Émile Bourgey s’est dans le même temps longuement intéressé à la fiscalité du marché de l’art, notamment par le biais de la Confédération Internationale des Œuvres d’Art (C.I.N.O.A.) dont il fut le président de 1987 à 1990.
Sabine Bourgey poursuit cette activité syndicale en tant que vice-présidente du SNA de 2002 à 2015, mais aussi en prenant la présidence de la commission « Culture et vie pratique » qui organise le Prix S.N.A. du livre d’art. Doté de 8000 euros, ce prix existe depuis 2002 et a pour vocation de couronner chaque année un livre d’art à la fois érudit et accessible, sous le patronage d’un jury prestigieux et attaché à la mise en valeur du patrimoine artistique (Pierre Rosenberg, Elisabeth Quin, Anne Pingeot, Serge Lemoine, Frédéric Castaing, Geneviève Bresc, Dominique Bona et Philippe Bidaine font partie du jury).