Ventes de prestige

 
  
 
 
 
 
 
 

 

Le cabinet Bourgey numismatique est expert dans de très nombreuses ventes publiques chaque année, tant à Paris qu’en Province, de monnaies antiques, médiévales et modernes. Des collections prestigieuses et des trésors spectaculaires font dates dans l’histoire du cabinet : vente Vidal Quadras en 1913-1914, trésor d’Arras en 1922, vente Ferrari de la Renotière en 1923, trésor de la rue Mouffetard en 1938…

À partir des années 1950, avec Émile Bourgey, s’ouvre l’ère des grandes ventes publiques : vente Georges Motte en 1951, collection Coppens de monnaies gauloises en 1961, collection Stucker de monnaies protestantes en 1977, collection Squier de monnaies étrangères en or en 1978, collection Meunier de médailles artistiques en 1979…

Dès les années 1980, Sabine Bourgey rejoint son père au sein du cabinet Bourgey : trésor de Beuxes en 1990, vente Nadia Kapamadji en 1992, collection Vernin en 1995, collection Léon François en 2006, trésor de Fontainebleau en 2010…

La collection de Georges Motte vendue par Émile Bourgey du 12 au 15 novembre 1951, avec Étienne Ader pour commissaire-priseur, comprenait nombre de pièces uniques. Parmi les plus importantes, le demi-écu de Charles VI se vendit 680 000 francs et la demi-chaise du même roi atteignit 550 000 francs, le statère d’or de Vercingétorix fut adjugé à 425 000 francs, et un louis de Gaston de Dombes préempté à 460 000 francs par la Bibliothèque Nationale. Voici le texte de la préface du catalogue de 1951 rédigé par Émile Bourgey :

Le 7 décembre 1988, c’est au cours d’une vente Bourgey qu’est réalisée une des plus fortes enchères de l’époque sur une monnaie française : 665 000 francs pour un 10 louis au buste drapé de Louis XIII, pièce mythique de la numismatique française, destinée à la table de jeu du roi. En 2007, un autre dix louis au buste drapé atteint 90 000 euros au cours d’une vente Bourgey.

Le cabinet Bourgey numismatique est témoin de l’évolution parfois spectaculaire des prix. En 1978, une 37,5 roubles de Nicolas II est adjugé 29 000 francs au cours de la vente de la collection Squier par Émile Bourgey. En 2007, lors d’une vente organisée par Sabine Bourgey, cette même pièce atteint 91 000 euros.

En 2009, l’un des plus beaux exemplaires connus d’un statère d’or de Nectanebo II, dernier souverain égyptien indépendant avant la domination perse, atteint l’enchère record de 100 000 euros.